Hommage à Toufik Fahed
Samedi 13 Mars 2010
Le Dr. Issam Khalife dirigea cette rencontre et commença son allocution en disant qu'elle vise à exprimer l'appréciation et le respect au plus grand vétéran de la culture que le Liban a témoigné depuis Youssef Semaan El-Semaani au dix-huitième siècle. Puis il parla des différents postes qu'il avait occupés au cours de sa vie, des ouvrages qu'il a écrits ainsi que des études et recherches qu'il a entrepris dans différents domaines. Puis il déclara qu'il fut un grand professeur qui a enseigné plusieurs générations d'académiciens. Aussi maitrisait-il plusieurs langues vivantes, sans oublier les langues anciennes : le hébreu, le latin, le grec, l'araméen et beaucoup d'autres. C'est un érudit ainsi qu'une puissance mondiale en connaissances. Il était apprécié et respecté par tous les milieux académiques et culturels. Enfin, le Dr. Khalifé conclu sa parole en saluant le Dr. Toufik Fahed de la part de tous les académiciens libanais et dit : « Si notre peuple pourrait témoigner des personnes semblables a Toufik Fahed, il ferait sans doute face a tous les défis ».
Ensuite, le Recteur de l'Université Kafaat, le professeur Joseph Abou Nohra, pris la parole. Il déclara en premier lieu que l'érudit Toufik Fahed a porté très haut le Liban où qu'il allait dans le monde. Il le connaissait très bien car il était directeur de son projet de doctorat. Il déclara que c'était un homme simple, humble et plein de bonté. Il était franc envers lui-même ainsi qu'avec les autres. Il a consacre sa vie à s'éloigner la recherche, ce qui le poussa à s'éloigner de la turbulence de la vie sociale. Il visitait les bibliothèques du Liban et de l'Europe avec passion et était tout le temps à la recherche d'anciens manuscrits. Il était fondateur et président du département des études arabes et islamiques à s'éloigner l'Université de Strasbourg. Il cherchait à faire des recherches sur la civilisation arabe, l'histoire de l'Islam et les sciences dans le monde Arabe.
A la fin de son discours, le professeur Joseph Abou Nohra déclara que cette initiative prise par le Mouvement Culturel pour honorer la mémoire de Toufik Fahed est une preuve de fidélité qui nous incite tous à œuvrer afin de planter le drapeau libanais sur les plus hauts sommets.
Puis le Dr. Najib Zacca pris la parole a son tour et commença par dire que Toufik Fahed est un homme exceptionnel doté d'un esprit ouvert est de beaucoup de valeurs. Ils étaient de très bons amis et il le connut en tant qu'une personne très douée et dont la conscience était claire. Il était libre du fait qu'il était immergé dans sa recherche et ses connaissances. Il croyait que la seule délivrance d'un monde si chaotique était l'écriture.
Ensuite, la parole fut donnée au Dr. Radwan Al-Sayed qui commença par dire qu'il a connu le Dr. Toufik Fahed en automne 1975 lorsqu'il se spécialisait en langues Sémitiques. Puis il mentionna un ouvrage du Dr. Fahed intitulé « La divination arabe », qu'il considère différent de tout autre œuvre similaire qu'il avait lu pendant cette même période, et ceci grâce a son style charmeur unique en son genre. Il déclara ensuite avoir assisté a deux des cours donnés par le Dr. Fahed : le premier avec le professeur Muller, sur le sujet du Dieu de la lune chez les arabes du sud, et le deuxième avec le professeur Ullmann qui enseignait la langue arabe ainsi que l'histoire de la science chez les arabes.
Le Dr. Al-Sayed parla également de la rare faculté que le Dr. Fahed avait à écrire en arabe, en français et en anglais d'une façon impeccable. Enfin, il mentionna que le Dr. Fahed était capable d'insérer l'ethnologie, l'anthropologie ainsi que la sociologie historique dans l'histoire générale de la culture.